La liberté de l’art réside dans le fait de laisser s’exprimer toutes les émotions, brutes, sauvages et déchaînées, sans dogme ni religion…

Né à Lyon en mai 1957,Georges Rossi, a grandi comme un tarzan des villes dans le parc de la tête d’or, la tête pleine d’images de Fredérick Rossif, et de Dactary ; dans le fond du jardin, il imagine une jungle dans laquelle il devient Robinson Crusoé.
Très tôt, il attrape les crayons de couleurs et commence à griffonner. A 17ans, il entre aux beaux-arts, mais abandonne rapidement les pinceaux. Son art doit se débrider et retrouver les rêves d’enfants, il ne sait pas encore qu’il a du talent.
Un jour, il ouvre un livre d‘art animalier de Robert Bateman, il est fasciné, c’est la révélation: Il recommence à peindre et jamais plus il ne s’arrêtera. Il immortalise les animaux sur la toile et retrouve son âme d’enfant.
Sa main va rechercher l’ultime vérité et la perfection pour traduire les émotions. Il jette un regard émerveillé sur la vie sauvage qui l’entoure, effectue plusieurs séjours en Afrique, il observe et photographie la faune dans son milieu naturel pour recopier l’exactitude d’une forme, d’un mouvement, jusqu’à l’expression ultime du vivant.
D’un art académique, animalier, réaliste, il emprunte année après année un style de plus en plus personnel et affirmé : libre, moderne, plus introspectif. Il saisit des instants fugaces de la nature. Son art se veut être une parabole. Ses tableaux invitent à vivre en harmonie avec la nature. Les animaux de Georges Rossi regardent et observent, ils ressentent les hommes et les renvoient à leur devoir : celui d’évoluer et de ne pas retomber dans la sauvagerie. C’est également à travers la peinture que Georges souhaite rappeler aux hommes l’essentiel de la vie et les invite à renouer avec leur Moi profond. Il se sert de la pureté animale pour montrer aux hommes qu’ils vivent trop souvent dans la répression de leurs émotions, source de souffrance dans nos sociétés modernes. Ses tableaux se veulent être ressentis comme un coup de poing.