BOGOKÉ, est un projet né au Burkina Faso depuis 2021, fondé par la photographe et dessinatrice KEKE en collaboration avec l’association BAOBAB.

Réflexions actives sur les déchets qui nous entourent, sur l’environnement dans lequel nous vivons, il interroge les esprits sur nos gestes de consommation quotidien, ainsi que notre lien entre déchets matériels et déchets émotionnelles à travers les arts visuels et l’artisanat.

  • La photographie, le dessin, la vidéo, nous permettent de parler toutes les langues. Elles viennent travailler le regard, porter l’attention pour inviter à l’intention.
  • L’artisanat, racine et gardien des cultures, devient pilier de métamorphose à nos excès. C’est une proposition de gestion des déchets, en rapport avec l’environnement économique et culturel.

L’artisanat principale au Burkina Faso est le Faso Dan Fani, tissage identitaire du pays.
Avec le savoir-faire des artisans de l’association BAOBAB le projet à créer les Tissages DINANA.
DINANA signifie « ce qui a été jeté » en langue boaba, dialecte des Boamons, ethnie principale de l’association.
Les déchets souples des décharges à ciel ouvert de Ouagadougou sont récupérés, lavés, coupés, puis tissés sur métier traditionnels.

« L’image est là pour montrer les problématiques et imaginer un futur commun. Le tissage, vient poser l’action de réparation qu’il nous faut créer pour passer de l’un à l’autre.» KEKE

Tisser la poubelle, est une invitation philosophique à regarder les LIENS de causes à effet.

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Par quoi sommes-nous habitués ? Habités ?

Le nom BOGOKÉ vient du mot Bogolan. Le Bogolan est une teinture traditionnelle venant d’un temps où il n’y avait pas de frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
Bogolan, signifie « issu de la terre ».
Déchets à terre, terre wakée, terre ensorcelée, terre BOGOKÉ.